Le cockpit
Les consoles sont montées à partir de carte plastique transparente et d'impressions laser des cloisons, le contraste de celles-ci étant renforcé par une couche de Black-out qui a servi aussi pour les typons de la photodécoupe. Les sièges et montants rembourrés sont en Forex.
Le système électrique
L'éclairage de l'ensemble de la sphère est assuré par un néon miniature de 4 W, son starter est glissé sous le plancher de la baie des pods.
Le ballast est quand à lui fixé dans une boîte de commande à l'effigie de HAL 9000 à l'extérieur du vaisseau. Le transformateur pour les leds du pod y est également inclus.
Le support
La base est une planche en mélaminé noir dans laquelle sont fixés deux tubes métalliques coulissant sur les tés de la colonne centrale. A l'arrière se connectent les prises venant du module d'alimentation, les fils électriques sont collés dans une gorge sous la base puis ils remontent dans le tube avant. Une petite plaque en laiton photogravé rappelle le nom et l'échelle de la maquette.
DECORATION
La peinture finale est un blanc satiné passé à la bombe après une couche d'apprêt grise pour faire ressortir les détails. Deux excellentes marques qu'on trouve dans les supermarchés : Altona ou Herpé. Elles ne coulent pas et sont moins chères que leurs homologues spécialisées pour le maquettisme ! Un léger vieillissement à la poudre de graphite (mine de crayon de papier) salit le vaisseau juste ce qu'il faut, les plaques de différentes nuances sont peintes au pinceau avec de l'Humbrol. Enfin, plusieurs brossages à sec de blanc mat et une dernière couche très diluée permettent d'atténuer les contrastes des plaques. L'idéal serait d'utiliser un aérographe, mais je n'en possède toujours pas, donc c'est le pinceau !
Quand la peinture a été finie, j'avoue que le résultat m'a moyennement plu. Etant habitué à voir le film en vidéo, avec des plans toujours très durs en terme de contraste lumineux, donc des détails noyés dans l'ombre, le fait de voir la sphère en maquette avec de grandes plaques grises m'a choqué. Et pourtant cette décoration ressemble à celle réalisée à l'époque par les maquettistes. La ressortie du film sur grand écran m'a fait finalement réaliser que c'est bien cette décoration qui a été utilisée, avec des effets de vieillissement dans les plaques que la méthode de la poudre de graphite permet de rendre de façon convaincante.
Une bonne fois pour toute, les maquettes réalisées pour 2001 ne sont pas immaculées comme la vidéo ou certaines photos pouvaient le laisser penser depuis de nombreuses années !
ASSEMBLAGE FINAL
Le 11 mars 2001, soit 4 jours avant la date finale de remise des photos pour l'article, le Discovery est totalement monté à 22 h 35. Ca n'a pas été sans mal, quelques retouches ont été nécessaires pour en arriver à bout : modification légère du plafond de la baie pour pouvoir passer une vis de raccord des demi-sphères, ajout de rondelles en plastique devant le bloc moteur pour combler 2 mm qui manquent (?!)...
Le Discovery est enfin là, devant mes yeux, le cockpit et la baie sont éclairés par cette lueur blafarde qu'on peut voir dans le film, et le pod essaie de trouer les ténèbres de la puissance de ses 4 phares minuscules. La ligne finale du vaisseau semble respectée, mais j'ai quand-même quelques regrets pour certains détails (diamètre trop petit des portes de la baie, donc pas mal de détails aux mauvais emplacements sur la sphère - héritage de l'échelle initiale fausse -, porte gauche qui devrait être exactement celle de l'Aries, grilles des tuyères pas assez enfoncées). Le temps n'est plus aux modifications, le Discovery restera tel qu'il est...
Les photos sont faites dans la foulée, je suis tellement concentré sur celles qui doivent ressembler aux plans du film que j'en fait très peu des détails de la maquette. Une deuxième séance a donc lieu, et l'ensemble parvient le 16 mars à Jean-Marc Deschamps, pour la mise en forme finale de l'article.